Sunday, September 30, 2007

Will one still teach to write with a pen in 200 years?

I have been thinking recently how many times I use a pen and write with my own hand. And I do not have even a cell phone, so I cannot imagine how this frequency drops for our new high-tech teenagers who might be able to text faster with their cell phone than to write with a pen. So, knowing how little we are using our hand to write and how more and more often we are writing with a keyboard, is the teaching of writing with a pen will still be in conventional school programs in 200 years? Maybe its status will be like that of Latin and Greek now: still taught but only to a few.

What do you think?

Tuesday, September 25, 2007

The delicate balance of capitalism

Mark C. Taylor describes in his book The moment of complexity the delicate balance of a capitalist society between the discipline of the worker and the undiscipline of the consumer:

"The operation of the assembly line depends on the repeated execution of tasks carried out with precise timing. [...] Ford and his engineers realized that efficient production required the imposition of mechanical regularity on natural rythms. [...] Within the all-encompassing logic of industrialism, work, leisure, and rest are designed to promote efficiency and thus increase profitable production. Workers not only have to produce but also consume more and more products. [...] For industrial society to thrive, a sufficient number of people must have the time, money, and desire to consume what they do not necessarily need. The intricate relation between production and consumption underscores one of the inescapable contradictions of capitalism. Profitable production demands, on the one hand, the rational control of emotions and desires and, on the other, the cultivation of the desire to consume, which often is unreasonable." (M. C. Taylor, The moment of complexity, From grid to network)

No wonder that frustation is the general mood of Western peoples.

Sunday, September 23, 2007

The duality of humanity, East versus West, or how to relate the two

Osho describes the misery of human kind, where the world is nearly cut in half, the East on one side, the West on the other, a misery which can become a chance if each can learn from the other. For Osho, the East has denied the existence of something else outside the self, has denied reality, and, in consequence, has been kept motionless, calm , quiet and inactive, in order to grow its inner soul. On the other hand, the West has denied anything important exists in its self, and has declared that what matters is only the outside, a good thing to develop empirical science, a poor thing to develop the self:

"L'Orient n'a vu l'homme qu'en tant qu'âme, en tant que conscience, en tant qu'être introverti. Mais ayant choisi une Gestalt, il doit donc dénier l'autre. C'est pourquoi les mystiques orientaux ont immanquablement dénié la réalité du monde. Ils disent que ce n'est qu'un rêve, une maya, une illusion. Il n'est pas vraiment réel, ce n'est qu'un mirage, une apparence. L'Orient a dénié l'extérieur - il a dû le faire à cause de la nécessité intérieure, de cette Gestalt de dualité.

L'Occident a choisi le monde extérieur, il a donc dû dénier le monde intérieur. L'homme n'est qu'un corps. Une physiologie, une biologie, une chimie, mais pas une conscience, pas une âme; l'âme n'est qu'un épiphénomène. Comme on ne considère que l'extérieur comme réel, la science s'est développée en Occident. La technologie, des milliers de gadgets - la possibilité d'atterir sur la Lune, et ce vaste univers qui vous entoure. Mais malgré toutes ces connaissances, il y a un vide profond dans l'esprit occidental: il manque quelquechose." (Osho, Aimer vivre, Chapter 10)

For Osho, this division at the geographic and philosphical levels can be found also within each of us: the left part of our brain is the scientist, the right part is the artist:
"L'hémisphère gauche de votre cerveau calcule, il pense, il est logique. Il donne naissance à la science. L'hémisphère droit de votre cerveau est un poète, un mystique. Il est intuitif, il sent, il est vague, brumeux, nuageux. Rien n'est clair, tout est une sorte de chaos. Mais ce chaos a une beauté; il contient une grande poésie, un grand chant. Il a de la saveur.

L'esprit calculateur est comme un désert, l'esprit non-calculateur est comme un jardin. Les oiseaux y chantent, les fleurs s'ouvrent... C'est un monde totalement différent." (Osho, Aimer vivre, Chapter 10)

Although praising more the right side than the left side - maybe because he knows he is speaking to the Westerner -, Osho emphasizes that both sides are needed to reconciliate our self with our environment, our inner reality with our outside reality, and to save the world for its psychological misery:
"Ne choisir qu'une moitié de l'homme a été la racine de la misère humaine jusqu'à présent..." (Osho, Aimer vivre, Chapter 10)

The life of a child, an example to follow

Osho describes the life of a child as a life full of surprises, where everything is new and has to be learned and where on has to be ready to be amazed all the time, opposing the life of the adults, dead locked into their clichés and a priori, stiff and solid, a fortress against any discoveries and new adventures:

"Laissez la vie entrer en vous, soyez de plus en plus ouvert, vulnérable; ressentez davantage, éprouvez davantage. On trouve partout de petites choses étonnantes. Observez un petit enfant. Mettez-le dans le jardin et observez simplement. Vous devriez faire comme lui - merveilleux, émerveillé: courant après le papillon, courant après cette fleur, jouant avec la boue, se roulant dans le sable. Le divin surprend l'enfant de toutes parts.

Si vous pouvez vivre dans l'étonnement, vous serez capable de célébration. Ne vivez pas dans le savoir, vivez dans l'étonnement. Vous ne savez rien. La vie est surprenante; c'est partout une surprise continuelle. Vivez-la comme une surprise, un phénomène imprévisible: chaque instant est neuf." (Osho, Aimer vivre, Chapter 10)

Later on, Osho starts to accuse our societies, via the uncouscious work of the parents, to destroy the curious nature of the child, because, as the parents argue, life is serious and there is not time for fun. For Osho, the true revolution will start when the relationship between the child and his parents will be renewed, a relationship where the parents learn from the innoncence of their child and the child from the wisdom and knowledge of her parents:
"[V]oit-on des mères danser avec leurs enfants, sauter, prendre plaisir à se rouler par terre? Non, les mères sont des personnes sérieuses, les pères sont très sérieux; ils portent le monde entier sur leurs épaules. Mais l'enfant vit dans un monde totalement différent. Vous le forcez à adopter votre attitude triste et misérable face à la vie. Il aurait pu grandir et rester un enfant, il aurait garder cette qualité de surprise, d'étonnement. C'est ce que j'appelle la vraie révolution. Aucune autre révolution n'aidera l'homme; qu'elle soit française, russe ou chinoise, aucune révolution n'aidera l'homme, aucune ne l'a aidé. Fondamentalement, entre parents et enfants, on a conservé le même modèle de fonctionnement et ceci en est la cause. [...] Le lien se trouve quelque part entre les parents et l'enfant; et si ce lien n'est pas modifié, le monde continuera d'avancer dans la même ornière." (Osho, Aimer vivre, Chapter 10)

Wednesday, September 12, 2007

The clergy is misleading us, according to Osho

The clergy of all religions is misleading the public. He put people down, tell them they are a long way from being redeemed for the sins and faults they have (not) committed. Thus, lives are wasted in trying to figure out how to be forgiven, instead of using the potential which is already here, ready to be used to spread the good word and happiness. Osho writes:

"Souvenez-vous de ceci, tous les enseignements des éveillés se résument en une seule phrase, et cette phrase, c'est: vous êtes déjà ce que vous pouvez être. Il vous faudra peut-être plusieurs vies pour le réaliser, c'est à vous de le déterminer. Mais soyez vigilant, ne perdez pas un seul instant. «Tu es cela» - Tat twam asi, Swetketu - tu es déjà cela, il n'y a aucun besoin de le devenir. Devenir, l'effort même de devenir quelquechose est illusoire.

Vous êtes, vous n'avez pas à devenir. Mais les prêtres vous disent que vous êtes ordinaires et ils créent en vous ce désir de devenir extraordinaire. Ils vous font sentir inférieurs et provoquent en vous l'envie de devenir supérieurs. Ils créent un complexe d'infériorité, de cette façon vous êtes entre leurs mains. Ils vous enseignent ensuite comment être supérieurs. D'abord ils vous condamnent, ils provoquent en vous de la culpabilité, puis ils vous montrent le chemin de la vertu."
Osho, Aimer vivre, Chapter 10

All along the reading of Osho's book, although it never really appeared to me as anything original or too enlightening, Osho's simple statements, said with such quietness, clarity, humility and knowledge, were little by little tracing their way in my soul and it is with surprise that I would find myself in the middle of my busy day, feeling lighter, in peace and in confidence, at the thoughts of my last night's reading. It always amazes me how the words and lines you read from a book can quietly influence you at the deepest level.

Saturday, September 8, 2007

To be safe is to be dead

To be safe is to be dead, says Osho. Praise insecurity because it is this lack of safety which will keep you alive, aware of yourself and your environment. Only once dead, safety is a sure thing. Osho says:

"Un jour, un disciple posa la même question à Confucius -bien entendu, de manière différente, avec d'autres mots: «Maître, parle-nous de la peur de l'insécurité.»

Et Confucius lui dit, «Ne te fais pas de soucis pour ça. La mort va tout rendre sûr. Tant que tu es en vie, jouis de l'insécurité.»

Insécurité est synonyme d'être vivant. Plus vous êtes vivant, moins vous avez la sécurité. Moins vous êtes vivant, plus la sécurité est grande. Voulez-vous la sécurité de la mort? Là, elle est absolue."

Osho, Aimer vivre, Chapter 8

An easy way to meditate

Osho writes about the advantages of doing many things slowly, for instance of walking or eating slowly. By doing so, you are reaching an unusual level of consciousness and is in the same time an easy and cheap way to relax and meditate. Osho writes:

"Et de petites choses sont immensément utiles. Vous marchez d'un certain pas; cela est devenu habituel, automatique. A présent, essayez de marcher lentement. Bouddha avait coutume de dire à ses disciples:«Marchez très lentement, et faites chaque pas très consciemment». Si vous faites chaque pas très consciemment, vous marcherez nécessairement lentement. Si vous courez, si vous vous dépêchez, vous ne vous en souviendrez pas. C'est pourquoi Bouddha marche très lentement.

Essayez simplement de marcher très lentement, et vous serez surpris -une nouvelle qualité de conscience commence à se déployer dans le corps. Mangez lentement, et vous serez surpris, vous observerez une grande relaxation. Faites tout lentement -juste pour changer votre vieux mode de fonctionnement, pour sortir de vos vieilles habitudes."

Osho, Aimer vivre, Chapter 4

Tuesday, September 4, 2007

Adam and Eve, the first revolutionaries

"Mais toutes les cultures, toutes les sociétés veulent l'obéissance. C'est un autre nom pour l'esclavage, pour l'emprisonnement spirituel. Quel mal Adam et Eve ont-ils fait en mangeant le fruit de l'arbre de la connaissance? La sagesse est-elle un pêché? L'ignorance est-elle une vertue? Et Dieu leur a interdit de manger de deux arbres: l'un était celui de la sagesse et l'autre celui de la vie éternelle. Qui a commis un pêché? Adam et Eve ou Dieu? Ni la sagesse, ni l'aspiration à la vie éternelle ne sont quelquechose de mal; elles sont absolument naturelles. C'est la prohibition qui est fausse, et leur désobéissance est parfaitement juste. [Adam et Eve] furent les premiers révolutionnaires du monde, les premiers êtres humains à avoir de la dignité."

Osho, Aimer vivre, Chapter 1

An example of convergence of physics and spirituality

I was recently struck when reading the extracts of a discussion hold by Osho, a spiritual Indian leader (see Osho, Aimer vivre). In the same way as the science of complexity is discovering that most of the organized structures on Earth, living or not, seems to be located at an edge between order and chaos, Osho tries to teach his "students" to be in the middle between a rigid discipline and a flexible spontaneity, which he himself calls chaos, and to always be able to shift from one end to another.